Depuis Genève, Kitaw veut croire au dialogue national envisagé par le premier ministre. Mais, poursuit-il, «je ne pense pas qu’il soit question de convier le TPLF tant qu’il ne baissera pas les armes. C’est un groupe déclaré terroriste par le parlement éthiopien et les récentes atrocités contre les civils dans les régions de l’Amhara et de l’Afar l’ont confirmé», insiste Kitaw. Ce membre de la diaspora dénonce «la politique des deux poids deux mesures des Etats-Unis et des Européens, qui dénoncent des exactions de l’armée éthiopienne basées sur des allégations alors que des enquêtes avec l’ONU sont en cours. Mais ces critiques ferment les yeux sur les crimes du TPLF, qui se vante d’avoir recruté des enfants soldats.» Read More